"Bons baisers de Bruges"

Dimanche 9 août

A la veille de Noël, Bruges (c'est en Belgique !), accueille deux tueurs à gages anglais : Trou à rat ou ville de contes de fées ? Sans doute les deux, selon qu'on suive Ken l'aîné, qui y a ramené Ray, le cadet, "le pire touriste du monde" Le réalisateur anglais montre qu'il a aimé son passage là-bas, ville médiévale avec son beffroi (l'entrée est à 4,90 euros, ni plus ni moins !), le début est vraiment touristique, les canaux (qui ont leur utilité finalement...), les musées, les églises... Le passé semble décalé du présent et pourtant... Au fur et à mesure de la "visite", les pièces du puzzle se rassemblent, et l'on comprend que derrière la façade du film de gangsters, c'est l'histoire d'un vilain petit canard, à la fois capricieux et angoissé, et autour de lui on rencontre d'épatants rôles secondaires (une "petite personne" ou un "petit garçon" ?), des dialogues cocasses et surréalistes, et règne surtout l'image de l'enfance surtout, celui à naître, l'enfant sacré, le garçon pas sage avec des adultes qui jouent comme des gamins... La présence de la violence peut faire penser à Tarantino, mais avec l'humour "british" en plus (auto-dérision qui fait mouche) !